Bonjour

En ces périodes compliquées, café Charlie s’adapte…

Aussi,  Arnaud Friedmann de la librairie « Les Sandales d’Empédocle » de Besançon nous propose une soirée en visio avec les sociologues qui ont travaillé sur le centre de déradicalisation.

                                      Rendez vous donc le Mercredi 16 décembre à 19h :   

 Trois sociologues, Alex Alber, Joël Cabalion et Valérie Cohen ont pu étudier de l’intérieur le seul centre de « déradicalisation » mis en place en 2016, et qui a dû fermer précipitamment. Il en ont tiré un livre, « Un impossible travail de déradicalisation » (Eres éditions), nourri de leurs échanges avec les équipes en charge de l’expérimentation, dans une perspective basée sur la sociologie du travail et des professions.

https://us02web.zoom.us/j/85126877463?pwd=YWI2czQ1V3hFbWNFWlVsSWd4VEpWQT09

le code est à demander sur ce site , zone « commentaires »

 

Ce premier retour analytique et documenté sur l’échec de l’unique « centre de dé-radicalisation », dont les enjeux ont mobilisé l’opinion publique et les médias pendant de longs mois, pose des questions fondamentales sur le travail social au contact du religieux.

Suite aux attentats de 2015/2016, le gouvernement français conçoit dans l’urgence une réponse inédite pour détourner les jeunes du djihad. Un projet emblématique est alors au cœur de toutes les attentions : le centre de prévention et d’insertion à la citoyenneté (CPIC), vite et mal nommé « centre de déradicalisation ».

Mais comment « déradicaliser » ? A quels professionnels confier ces jeunes ? Comment les accompagner ?

L’ouvrage revient sur cette histoire méconnue, sur la base d’une enquête de terrain auprès des équipes du centre. Dans un style narratif axé sur les récits d’expérience, il plonge le lecteur en immersion dans le quotidien des professionnels, et tout particulièrement dans les aspects les plus ambigus et complexes de leur mission.

Les auteurs proposent une lecture sociologique des désaccords et des conflits qui ont rendu impossibles la conception et la réalisation de ce travail de « déradicalisation ». Car derrière les murs et les grilles, se sont posés les termes d’un débat qui n’est pas clos, et qui constitue peut-être l’une des questions les plus centrales, les plus piégées et les plus mal posées de notre époque : qu’est-ce que la « radicalité » politico-religieuse et que peut-on faire pour la contrecarrer ?

DANS LA COLLECTION

Clinique du travail